Que de stress lorsque votre interlocuteur lors d’un entretien de recrutement vous expose la phrase fatidique : « Parlez-moi de vous » ou encore « Présentez-vous !». Se présenter, ça s’apprend et c’est souvent un exercice redouté et périlleux. Il faut savoir allier vos réussites et vos échecs pour en faire des avantages et non pas se vanter ou se dévaloriser. Voyons ensemble quelques conseils.
Différencier vantardise et se mettre en avant
D’une part, il n’y a pas d’intérêt à jeter de la poudre aux yeux en prétextant des soit disant qualités alors que nous n’en sommes absolument pas convaincus nous-mêmes. Ne soyez pas dupe, le recruteur sait très bien remarquer ceci. Croire ce que l’on dit est, la seule option en béton. «Pipoter » n’a vraiment rien de bon. D’autre part, soyez logique. Le fait de mettre en avant de soi-disant compétences ne présage rien de bon. Vous serez confronté tôt ou tard à ces « compétences » et vous serez dans l’incapacité de réaliser certaines tâches, ce que va bien sur ne pas plaire au recruteur, et vous mettre dans une situation inconfortable. La confiance en soi est donc primordiale. Sélectionnez les points que vous voulez partager, et soyez honnête dans vos propos, n’en rajoutez pas, restez simple. Par exemple, «vous êtes diplômé d’une école renommée, vous avez été promu manager, vous avez reçu des félicitations après votre présentation, etc. » Ces faits suffisent à vous mettre en avant s’ils sont exposés correctement.
Choisir le bon angle
La clé est de bien présenter ces faits dont vous êtes fiers. Le recul que l’on prend par rapport à des évènements peut tout changer. On peut distinguer plusieurs visons, par exemple celle du manque de confiance en soi ou encore celle pleine d’égo. Ceci est également valable pendant votre cursus professionnel lors de réunions par exemple. Magali Baton, fondatrice du cabinet Seika nous expose une situation. « Une expérience toute simple, comme une présentation parfaitement exécutée. À la fin de la réunion, quand on vous demande comment ça s’est passé, vous pouvez choisir une multitude d’angles : - L’option manque de confiance en soi : "J’avais tellement peur pendant ma présentation que je tremblais" - L’option vantardise : "J’ai déchiré ma présentation, je suis sûr que notre boss pense à m’augmenter maintenant" - L’option pour se mettre en avant positivement : "J’ai réussi ma présentation, la patronne m’a félicitée !" Réfléchissez à tout ce que vous pouvez dire de positif sur vous-même et entraînez-vous à le formuler avec ce bon angle. Vous avez tremblé pendant votre présentation ? Vous n’êtes pas obligé de le dire. A contrario, si le n+1 vous a félicité, c’est déjà très bien, pas la peine d’en rajouter. » Faites de ces difficultés de vos anciennes expériences, des atouts en exposant comment vous les avez surmontées.
Oui, mais…
Vous êtes sûr(e) d’avoir votre formulation qui résistera à toutes épreuves, mais… Voilà où nous voulons en venir ce « mais » qui va tout gâcher. Bannissez ce mot, entrainez vous dans votre quotidien.
L’entrainement
Nous le répétons souvent, la clé d’un entretien de recrutement réussi est l’entrainement et la préparation. Une fois votre présentation validée, elle vous servira partout et en toutes circonstances alors ne lésinez pas sur le temps passé sur cet exercice. Il serait parfait d’arriver à vous présenter en 1min chrono. Source :